samedi 30 janvier 2010

Et alors?

J'ai roulé un pallot à un mec de 20 ans que je ne connaissais pas.
Et alors!!!!

vendredi 29 janvier 2010

Balade nocturne

Journée épique....
J'ai envie de sexe ces temps-ci et n'ai personne à me mettre sous la main...
Alors aujourd'hui, j'ai passé une grande partie de mon temps de RTT sur les réseaux pour les garçons qui aiment les garçons.
Echec, échec et échec!

Echec n°1: un garçon, plutôt pas mal, qui voulait bien se déplacer pour me sucer mais qui ne voulait pas se faire sucer. Et oui, monsieur n'aimait pas qu'on la lui touche... J'avoue que c'est une notion bizarre.
Echec n°2: un jeune homme qui accepte de venir boire un verre, ce qui représente a priori sa seule sortie annuelle. Il me plait plutôt pas mal mais tombe de sommeil et rentre chez lui. J'aime pas me prendre un vent.
Echec n°3: un autre jeune homme me propose de venir dormir chez lui. Il est 2h du matin, je me préviens que je suis un peu timide, que mon sexe n'est pas surdimensionné. Evitons de se déplacer pour rien. Il m'indique de toute façon vouloir simplement dormir avec moi. Je me laisse tenter et le jeune homme me donne son adresse et son numéro de téléphone. Je me rends chez lui à pied; 20 minutes de marche. Et là, il ne répond pas à mon appel et m'envoie un pénible ''Désolé je m'étais endormi''. Connard, j'ai marché 20 minutes dans le froid pour trouver le caud de ta couette et je me retrouve sans plan. Un vrai connard!!!

Je les enchaine ces temps-ci. Le monde des pédés est sans pitié.

lundi 18 janvier 2010

Et la tendresse bordel!

Je vous ai laissé avec L, un peu dépité.
La vertu de cette histoire est qu'elle m'a désinhibé.

Avec moi même, tout d'abord. Je ne me mens plus, je vais au bout de mes envies.
Avec mes amis. Mes très très proches étaient au courant de mes attirances ambivalentes, ils savent maintenant que je couche et suivent mon histoire au jour le jour. Les pauvres!!!

Et comme je suis désinhibé, je m'inscris à 33 ans, sur des sites de rencontres pour gay. Une grande première pour moi.
Parce qu'il faut laisser sa photo.
Parce qu'il faut assumer devant la terre entière. La terre entière. Non la terre gay seulement!
Une fois que j'ai compris que le monde était divisé en 2, les visiteurs de sites de rencontres gay et les autres, les gays et les autres, ceux qui se foutent de ma sexualité et les autres, j'y suis allé.
Oh, encore une fois, cela m'a pris plusieurs jours.
Première tentative. Je m'inscris et me désincrit le même jour. Pour finalement me réinscrire une semaine plus tard.
Et depuis, je suis sur ces sites, 2 très exactement et j'ai même payé un abonnement...

Et du coup, arriva ce qui devait arriver sur ce genre de site: le plan Q!!!!

Je me suis toujours dit que ce genre de plan n'était pas pour moi, que je valais mieux qu'un plan q envoyé derrière les fagots, que je voulais avant tout de l'amour et de la tendresse. De la tendresse surtout.
Alors quand un jeune homme de mon quartier m'a gentiment proposé de le rejoindre pour une partie de jambes en l'air, après avoir posé 2 ou 3 questions style ''ça va?'', ''t'es où exactement dans le 11ème'' ou ''ca te dit de baiser'', je me suis retrouvé avec son adresse, son code et son numéro de téléphone.

Mais pas son prénom.

J'ai hésité. 2 secondes 30 exactement. Et suis parti chez lui. J'ai été si rapide à la décision qu'il n'avait pas eu le temps de se doucher.

Ah il faut se doucher avant un plan cul?

C'est vrai qu'à la réflexion, c'est pas con, c'est même un signe de respect pour son partenaire...
Nous nous installons sur son canapé, je lui confie ma gêne et mon stress (j'ai appris ça dans je ne sais plus quelle formation managériale: s'ouvrir sur ce que l'on ressent), nous parlons de son boulot (il est interne en médecine) et après 2 ou 3 gorgées de bière, il se rapproche et il m'embrasse.

Ah, on s'embrasse dans un plan cul?

On se caresse aussi. Je sens sons sexe dur, il doit sentir le mien aussi. Il mesure 20 cm de plus que moi (pas dur avec mon mètre soixante dix) et son sexe est assez imposant par rapport au mien. Je le prends délicatement en bouche et nous filons dans sa chambre pour continuer notre affaire. Il me demande alors de le sodomiser.

Ah, on sodomise dans un premier plan cul?

Ce que je fais avec plaisir. Ou plutôt sans plaisir. Je m'aperçois très vite que celui est absent, que je ne prends pas mon pied avec un gars dont je ne connais pas le nom ni les goûts. Que cet automatisme me gêne finalement pas mal...

Et surtout, je ne sens pas un grand désir en lui à part se faire prendre. Il ne mettra pas mon sexe en bouche, le touchera à peine. Il cherchait son plaisir avant tout et ne semblait pas le trouver. Voyant que cela ne fonctionnerait pas, je me suis arrêté au milieu du travail, nous nous sommes posés un peu, un dernier baiser et je suis parti.

Pas très fier. Mais je suis rentré chez moi, le sourire aux lèvres. Pas très fier parce que j'attendais beaucoup de cette première fois, que j'espèrais secrètement aimer et prendre mon pied dans ces plans culs superficiels. Mais je n'ai ressenti aucun désir en moi et en lui et ça m'a fait mal...

J'ai besoin de tendresse finalement.

dimanche 10 janvier 2010

Ca faisait longtemps

Je n'ose même pas regarder de quand date mon dernier message. De toute façon, pas de lecteur donc cela ne manque à personne.
Sauf à moi finalement.
Je pense régulièrement à coucher sur le papier ce que j'ai vécu depuis ces derniers mois, de grands changements dans ma vie. Des rencontres, des coucheries, des déceptions... Bref, de grandes avancées par rapport aux objectifs que je m'étais fixés.

Pour ne pas gâcher le plaisir, je ne raconterai que progressivement mes histoires. Petit à petit...

Il y a d'abord eu ce blogger dont j'ai parlé ici même. Un blogger qui avait des doutes sur sa sexualité et qui avait envie d'explorer ses fantasmes masculins. Nous avons échangé une longue correspondance avant de nous rencontrer en vrai. Déjà, pendant cette correspondance, et à la lecture de son blog, certains éléments me gênaient. Il draguait en parallèle une jeune fille, d'une autre culture, pour qui cela pouvait poser un problème de sortir avec un occidental. Mais son narcissisme absolu et son goût de plaire ont eu raison de ses doutes.
Parce que tout le nœud du problème est là chez ce garçon: il veut plaire et se sentir désiré.

Il n'a pas eu de mal avec moi. A notre première rencontre, je l'ai quasiment forcé à coucher avec moi. Pas qu'il me plaisait physiquement: au moment où je l'ai vu en vrai, je me suis dit que cela ne le ferait pas. Etait-ce la peur d'avoir perdu plusieurs semaines avec lui ou l'envie absolue de sexe? Toujours est-il que nous avons passé une nuit de folie.

Puis, il est ressorti avec des nanas, le racontant ouvertement sur son blog. J'étais au fond du trou, blessé par le peu de respect qu'il pouvait me témoigner, laissant toutes ces histoires à ma curiosité de mec jaloux...
Au bout de quelques semaines, nous nous sommes revus et avons passé une nuit incroyablement folle. D'abord balade dans Paris avec caressage discret de mains. Puis ciné où nous nous sommes ostensiblement auto-masturbé (une première pour moi) alors que la salle était archi comble. Puis diner chez lui où nous avons fait l'amour plusieurs fois... J'ai vraiment adoré et garderai de cette nuit un souvenir inoubliable...

Puis, le jour de notre troisième nuit prévue, il raconte sur son blog la nuit de sexe effrénée qu'il venait de passer avec une nana; Mon sang n'a fait qu'un tour et j'ai annulé notre rendez-vous. Ce à quoi il a répondu: je comprends... Laconique, pathétique...

Ce que j'ai retenu de cette aventure, c'est une libération salutaire pour moi. Embrasser un mec, le tenir par la main, faire l'amour avec lui, prendre du plaisir... Ce fut grâce à lui que j'ai laissé lire cours à ma sexualité et à ma libido. Apprendre à se faire plaisir...
J'ai beaucoup souffert, mon ego surtout, mais je suis sorti heureux et renforcé de cette histoire; Merci L, petit con!