vendredi 26 mars 2010

Je ne sais pas pourquoi j'écris ici.
Personne ne lit.
Personne ne commente.

Même si j'ai affirmé ici même m'en foutre, je commence à me dire que ce blog est comme ma vie: ennuyeux!

(oui je sais j'ai pas la pêche ce soir)

Stooooooooooooooooop!

Je suis un vrai gamin. Un éternel adolescent.
Je parle depuis 3 jours de façon régulière, après des messages distendus, à un bloggeur et me voilà presque amoureux.
Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.

samedi 6 mars 2010

Je me sens moche...

... et pourtant j'ai baisé hier soir.

Je rentre du Tango où C m'a convié ce soir.


Avec C, je sors très souvent depuis quelques semaines. Lesbienne nouvellement célibataire, elle avait besoin de prendre l'air dans les endroits pour filles des la capitale, et c'est naturellement que je lui ai proposé de sortir. Mais ce fera l'objet d'un autre post.

Ce soir, je veux écrire sur mon mal être.


J'ai abandonné l'anniversaire de G, une très bonne amie, l'ex femme-de-ma-vie-qui-ne-l'a-jamais-su. Alors que tous mes potes étaient là. Pour aller au Tango. Première étape qui fait que je ne suis pas fier. Loin de là. Je suis moche de l'intérieur.

Il y avait C, sa copine et son frère. Celui même que j'avais bécoté il y a quelques semaines, lors de ma première sortie avec C.

Et au Tango, malgré la mocheté des mecs présents, personne ne me regarde.
Je suis moche.

Personne ne veut de moi.

Je me sens vraiment pas bien en rentrant de cette deuxième sortie dans cette boite gay.
Comme si le milieu homo me rejetait.
Pas que je souhaite que tous les mecs me sautent dessus, mais j'ai vraiment besoin de me sentir rassuré, de savoir que je peux plaire; un regard appuyé, une main baladeuse...

Pourquoi pas moi ?

mardi 16 février 2010

Tendres moments

Il y a des périodes où le doute est plus présent.
Où je ne me sens pas forcément à ma place.
Au boulot.
Auprès de mes amis.

Il y a des moments où j'ai simplement besoin de faire une pause.
De me retrouver seul.

Alors que ce que j'aimerais le plus au monde, c'est d'avoir des bras forts.
Des bras rassurants.
Des bras tendres.
Des bras aimants...

dimanche 14 février 2010

Back to the Past

En cette journée de St Valentin, je ne peux m'empêcher de me sentir seul. Pour dire la vérité, ce n'est pas spécifique à cette journée, cela fait quelques jours que je suis dans un état sombre...

Alors je cogite... je cogite... et continue à envoyer des messages à deux balles à des gars dont la photo me plait sur rezog, à des gars qui sont plus jeunes que moi, à des gars qui boxent dans une autre catégorie. Et je me prends des vents.

Et je repense encore une fois au chemin parcouru ces six derniers mois. Aux mecs que j'ai rencontrés, aux annonces que j'ai faites à mes proches...

Je vous ai laissé avec mon plan cul, mi novembre...
Puis il y a eu J, un gars que je fréquente depuis un moment. Je lisais son blog, il lisait le mien (mon précédent) et nous nous étions déjà rencontré à plusieurs reprises, plutôt sur un mode très épisodiques... du genre, je t'aime bien mais pas trop.
Il est bien entendu au courant pour ma sexualité, il est au courant de mon histoire avec L et après avoir pas mal parlé... nous avons couché ensemble.

Nous nous étions retrouvé pour un verre. Nous avons mangé ensemble puis sommes partis à la recherche d'un bar... Nous avons pas mal marché dans la nuit pour finalement se retrouver chez moi... Au moment où il allait partir, j'annonce, déçu, que nous ne jouerons pas à touche pipi ce soir (en référence à une discussion que nous avions eu plus tôt); il s'approche de moi, prend mes couilles en main et me demande si j'en ai envie.

Plus qu'un peu mon ami.

Il refuse de m'embrasser d'abord. Il a un mec.
Il m'embrasse.
Je le suce.
Il ne veut pas sucer car il a un mec. Il ne me sucera pas à mon grand désespoir. Deuxième mec d'affilé qui refuse de me sucer. Y a un problème ou quoi?

Il me frappe, me tire les cheveux, me fesse. Il joue avec mes fesses.

J'aime...
Il ne veut pas dormir chez moi et préfère prendre un taxi. On s'embrasse.
Il se trompe de pull.

Ce moment passé avec lui restera un grand moment. Je sens que c'est autre chose qu'un simple plan cul. J'aime sa tendresse, sa douceur. Je me sens plus connecté.
Malheureusement, je ne pense pas qu'il soit totalement sur la même longueur d'ondes. Tout reste distant, c'est assez bizarre...

dimanche 7 février 2010

Au Tango

Depuis hier, je ne me sens pas bien. Ce plan Q foireux m'aura fait souffrir. Ainsi que ma sortie au tango.
Je l'attendais pourtant depuis un moment.

B, un ami, avait déjà proposé plusieurs fois de m'amener dans cette boite gay de la capitale mais je n'assumais pas assez pour cela. Maintenant que les choses sont beaucoup plus claires dans mon esprit, j'avais une vraie envie d'y aller.
J'ai donc rejoint B et ses amis hier soir vers minuit 11 rue au maire. Un gars et une fille. Puis un deuxième gars arrive. Je suis un peu stressé, ne sachant pas à quoi m'attendre. Finalement, c'est une boite très banale avec des gens ni beaux ni laids; assez vieux globalement. Et plutôt gays mais pas uniquement.

Je m'attendais à un supermarché du sexe qui me dégouterait. Et qui me transformerait aussi en objet de désir. Nullement. Alors certes je n'ai pas été dégouté, mais j'aurais énormément aimé être l'objet de désir. Me sentir attirant. Me sentir désirable. Rien de tout cela. Au contraire, je me suis senti moche et gros tout au long de la soirée. Le plan de l'après midi avait fait renaitre tous mes doutes ainsi que les faux plans foireux des dernières semaines. Etre rassuré était clé pour moi.
Cette soirée ne l'a pas apporté. Au contraire.
J'ai rencontré un pote de B en couple depuis un an et deux mois, très heureux. Il a 23 ans.
B, 23 ans aussi, en couple aussi, qui se laisse draguer en boite par un mec que j'aurais bien mis dans mon lit.
Et moi, 33 ans, pas désirable pour un sou selon les critères de cette soirée, célibataire et en recherche de tendresse.
J'en ai assez.

samedi 6 février 2010

Never again

Ne jamais recoucher avec un mec qui ne me plait.
Jamais.

Je me dégoûte!

Chez moi

Suite au plan foireux de mardi, je m'étais juré de ne jamais faire venir de mecs chez moi.
Sauf que toute bonne règle a ses exceptions.

Surtout quand il est sud américain, qu'il a 19 ans et qu'il est plutôt mimi sur la photo.

On avait commencé à se parler sur le chat des rencontres entre garçons la semaine dernière. C'est lui qui m'avait parlé. Je n'ose jamais parlé à es mecs de 19 ans; quand on a 33 balais, on cible plutôt les 28-35. Pas plus vieux, je peux pas, désolé les mecs.
Mais comme c'est lui qui est venu, je réponds et ne cache pas mon intérêt. Rapidement, notre discussion n'a aucun intérêt. On ne fait même pas semblant, on parle directement de se voir. mais rein de compatible ne se profilant, la conversation tourne court.

Quelle ne fut pas ma surprise de le revoir aujourd'hui m'adressant la parole sur le chat. J'étais tout excité à l'idée de pouvoir enfin satisfaire cette envie de sexe qui me taraude depuis le départ de mon indien (qui c'est celui là, je ne vous ai pas encore parlé de mon ami l'indien gay). Il ne peut pas recevoir, les plans dans les bars étant compliqué, je lui propose de venir chez moi.

Et là!!! Déception!!!! C'est clairement pas le même que sur la photo. ou alors elle a été prise dans une autre dimension temps, une dimension qui enlève les 20 ou 30 kilos qu'il a en trop. Franchement, il n'est absolument pas mon type; j'aime les gars slim, tout fin ou un peu musclé. Pas gras! Ce qui est bien, c'est que ça m'a de suite décomplexé de mon petit petit petit bide...

Comme il ne me plait pas, je lui propose de passer dans la chambre et de baiser. Et bien oui, c'est comme ça chez moi!!!!
Je ne sais pas ce qui m'a pris, certainement une envie énorme de sexe et de tendresse mais me voilà dans ses bras, sa bite dans ma bouche...

C'était naze mais j'ai quand même joui en 15 minutes, ce qui est très rare chez moi. Très.
Au suivant... Vite!!!!

vendredi 5 février 2010

La spirale infernale

J'avais un carnet de bal plein comme celui d'une princesse russe et blonde.
Sauf que le mien s'est vidé au fur et à mesure de la semaine.
Je vous ai déjà narré mes aventures floppesques...

et bien je vais continuer.

Mercredi, je devais voir S, le gars qui m'avait planté le vendredi soir à 2h du matin alors que j'avais traversé tout Paris, la bite turgescente. Généreux de ma part, direz-vous? Et vous aurez raison!!!! Mais quand l'envie de sexe est là, je mets mon égo dans ma poche...

Mercredi, nous devions nous retrouver vers 22h.
Sauf qu'à 22h10, sans nouvelle de sa part, je lui envoie un message qui reste lettre morte jusqu'à 22h45... heureusement que j'étais avec C pour boire une bière et parler de nos désespoirs mutuels. Heureusement que je n'avais pas tout misé sur lui et passé ma soirée à attendre.

A 22h45, quand il a répondu, j'étais dans le métro. Mais je lui ai dit sèchement que j'étais chez moi. Il s'est excusé, je n'ai pas répondu.
Je lui ai envoyé un message ce soir pour laisser quand même la porte ouverte.

Car je meurs quand même de fin de sexe. Je veux baiser merde!
Pourquoi cette conspiration autour de moi????

mardi 2 février 2010

Je crois que ça ne va pas le faire

On parlait depuis dimanche sur rezog.
Il voulait me voir dès dimanche après midi.
Je ne pouvais pas.
Je lui ai proposé dimanche soir.
Il ne pouvait pas.

On a finalement décidé de se voir mardi soir.
Ce soir.
Je lui envoie un texto dans la journée pour confirmer.
Il veut me voir chez moi.
Je stresse un peu de le recevoir chez moi.
Je refuse et propose un café.
Il hésite.
Tente une deuxième fois.
Accepte.

J'ai 5 minutes de retard.
Je le préviens par texto.
J'arrive avant lui.
Il m'envoie un texto: ''On se voit plutôt chez toi, j'aime pas les bars ;)''
Ca m'énerve profondément.

Je l'attends devant le bar.
Il arrive.
Moins bien qu'en photo.
On se dirige vers chez moi.
Je tente deux ou trois questions.
''Tu es prof de quoi?''
Français.
''Collège ou lycée?''
Aucun.
Il élude et reste mystérieux.
Ca renforce mon stress.

Je lui propose une bière.
Il ose à peine s'assoir sur mon canapé.
Je lui demande pourquoi il élude mes questions.
Il élude.
Je lui dis que ça me stresse.
Il me dit que si j'ai quelque chose à faire, je peux le dire.
Je dis ''C'est gentil''.
Je prends mon courage à deux mains:


Je crois que ça ne va pas le faire.

lundi 1 février 2010

Que de râteau

Je vous racontais il y a quelques jours mes râteaux successifs vendredi soir.
La journée de dimanche n'a pas été en manque.

Certains étaient liés à autre chose que ma vie sexuelle. Je n'en parlerai donc pas.
Un autre était lié à un rendez vous avec un gars de rezog. Il devait venir à la maison à 21h30 (wouahhhh mon premier à domicile); il avait mon téléphone et mon adresse...

J'attends toujours.

Je suis quand même aller travailler aujourd'hui, il est peut-être venu dans l'après midi.

C'est quoi ces mecs qui ne trouvent même pas le courage de prévenir s'ils ne peuvent ou ne veulent plus venir... Putain, il avait pas le couteau sous la gorge non plus!!!!

Ca me saoule. J'ai envie de baiser.

samedi 30 janvier 2010

Et alors?

J'ai roulé un pallot à un mec de 20 ans que je ne connaissais pas.
Et alors!!!!

vendredi 29 janvier 2010

Balade nocturne

Journée épique....
J'ai envie de sexe ces temps-ci et n'ai personne à me mettre sous la main...
Alors aujourd'hui, j'ai passé une grande partie de mon temps de RTT sur les réseaux pour les garçons qui aiment les garçons.
Echec, échec et échec!

Echec n°1: un garçon, plutôt pas mal, qui voulait bien se déplacer pour me sucer mais qui ne voulait pas se faire sucer. Et oui, monsieur n'aimait pas qu'on la lui touche... J'avoue que c'est une notion bizarre.
Echec n°2: un jeune homme qui accepte de venir boire un verre, ce qui représente a priori sa seule sortie annuelle. Il me plait plutôt pas mal mais tombe de sommeil et rentre chez lui. J'aime pas me prendre un vent.
Echec n°3: un autre jeune homme me propose de venir dormir chez lui. Il est 2h du matin, je me préviens que je suis un peu timide, que mon sexe n'est pas surdimensionné. Evitons de se déplacer pour rien. Il m'indique de toute façon vouloir simplement dormir avec moi. Je me laisse tenter et le jeune homme me donne son adresse et son numéro de téléphone. Je me rends chez lui à pied; 20 minutes de marche. Et là, il ne répond pas à mon appel et m'envoie un pénible ''Désolé je m'étais endormi''. Connard, j'ai marché 20 minutes dans le froid pour trouver le caud de ta couette et je me retrouve sans plan. Un vrai connard!!!

Je les enchaine ces temps-ci. Le monde des pédés est sans pitié.

lundi 18 janvier 2010

Et la tendresse bordel!

Je vous ai laissé avec L, un peu dépité.
La vertu de cette histoire est qu'elle m'a désinhibé.

Avec moi même, tout d'abord. Je ne me mens plus, je vais au bout de mes envies.
Avec mes amis. Mes très très proches étaient au courant de mes attirances ambivalentes, ils savent maintenant que je couche et suivent mon histoire au jour le jour. Les pauvres!!!

Et comme je suis désinhibé, je m'inscris à 33 ans, sur des sites de rencontres pour gay. Une grande première pour moi.
Parce qu'il faut laisser sa photo.
Parce qu'il faut assumer devant la terre entière. La terre entière. Non la terre gay seulement!
Une fois que j'ai compris que le monde était divisé en 2, les visiteurs de sites de rencontres gay et les autres, les gays et les autres, ceux qui se foutent de ma sexualité et les autres, j'y suis allé.
Oh, encore une fois, cela m'a pris plusieurs jours.
Première tentative. Je m'inscris et me désincrit le même jour. Pour finalement me réinscrire une semaine plus tard.
Et depuis, je suis sur ces sites, 2 très exactement et j'ai même payé un abonnement...

Et du coup, arriva ce qui devait arriver sur ce genre de site: le plan Q!!!!

Je me suis toujours dit que ce genre de plan n'était pas pour moi, que je valais mieux qu'un plan q envoyé derrière les fagots, que je voulais avant tout de l'amour et de la tendresse. De la tendresse surtout.
Alors quand un jeune homme de mon quartier m'a gentiment proposé de le rejoindre pour une partie de jambes en l'air, après avoir posé 2 ou 3 questions style ''ça va?'', ''t'es où exactement dans le 11ème'' ou ''ca te dit de baiser'', je me suis retrouvé avec son adresse, son code et son numéro de téléphone.

Mais pas son prénom.

J'ai hésité. 2 secondes 30 exactement. Et suis parti chez lui. J'ai été si rapide à la décision qu'il n'avait pas eu le temps de se doucher.

Ah il faut se doucher avant un plan cul?

C'est vrai qu'à la réflexion, c'est pas con, c'est même un signe de respect pour son partenaire...
Nous nous installons sur son canapé, je lui confie ma gêne et mon stress (j'ai appris ça dans je ne sais plus quelle formation managériale: s'ouvrir sur ce que l'on ressent), nous parlons de son boulot (il est interne en médecine) et après 2 ou 3 gorgées de bière, il se rapproche et il m'embrasse.

Ah, on s'embrasse dans un plan cul?

On se caresse aussi. Je sens sons sexe dur, il doit sentir le mien aussi. Il mesure 20 cm de plus que moi (pas dur avec mon mètre soixante dix) et son sexe est assez imposant par rapport au mien. Je le prends délicatement en bouche et nous filons dans sa chambre pour continuer notre affaire. Il me demande alors de le sodomiser.

Ah, on sodomise dans un premier plan cul?

Ce que je fais avec plaisir. Ou plutôt sans plaisir. Je m'aperçois très vite que celui est absent, que je ne prends pas mon pied avec un gars dont je ne connais pas le nom ni les goûts. Que cet automatisme me gêne finalement pas mal...

Et surtout, je ne sens pas un grand désir en lui à part se faire prendre. Il ne mettra pas mon sexe en bouche, le touchera à peine. Il cherchait son plaisir avant tout et ne semblait pas le trouver. Voyant que cela ne fonctionnerait pas, je me suis arrêté au milieu du travail, nous nous sommes posés un peu, un dernier baiser et je suis parti.

Pas très fier. Mais je suis rentré chez moi, le sourire aux lèvres. Pas très fier parce que j'attendais beaucoup de cette première fois, que j'espèrais secrètement aimer et prendre mon pied dans ces plans culs superficiels. Mais je n'ai ressenti aucun désir en moi et en lui et ça m'a fait mal...

J'ai besoin de tendresse finalement.

dimanche 10 janvier 2010

Ca faisait longtemps

Je n'ose même pas regarder de quand date mon dernier message. De toute façon, pas de lecteur donc cela ne manque à personne.
Sauf à moi finalement.
Je pense régulièrement à coucher sur le papier ce que j'ai vécu depuis ces derniers mois, de grands changements dans ma vie. Des rencontres, des coucheries, des déceptions... Bref, de grandes avancées par rapport aux objectifs que je m'étais fixés.

Pour ne pas gâcher le plaisir, je ne raconterai que progressivement mes histoires. Petit à petit...

Il y a d'abord eu ce blogger dont j'ai parlé ici même. Un blogger qui avait des doutes sur sa sexualité et qui avait envie d'explorer ses fantasmes masculins. Nous avons échangé une longue correspondance avant de nous rencontrer en vrai. Déjà, pendant cette correspondance, et à la lecture de son blog, certains éléments me gênaient. Il draguait en parallèle une jeune fille, d'une autre culture, pour qui cela pouvait poser un problème de sortir avec un occidental. Mais son narcissisme absolu et son goût de plaire ont eu raison de ses doutes.
Parce que tout le nœud du problème est là chez ce garçon: il veut plaire et se sentir désiré.

Il n'a pas eu de mal avec moi. A notre première rencontre, je l'ai quasiment forcé à coucher avec moi. Pas qu'il me plaisait physiquement: au moment où je l'ai vu en vrai, je me suis dit que cela ne le ferait pas. Etait-ce la peur d'avoir perdu plusieurs semaines avec lui ou l'envie absolue de sexe? Toujours est-il que nous avons passé une nuit de folie.

Puis, il est ressorti avec des nanas, le racontant ouvertement sur son blog. J'étais au fond du trou, blessé par le peu de respect qu'il pouvait me témoigner, laissant toutes ces histoires à ma curiosité de mec jaloux...
Au bout de quelques semaines, nous nous sommes revus et avons passé une nuit incroyablement folle. D'abord balade dans Paris avec caressage discret de mains. Puis ciné où nous nous sommes ostensiblement auto-masturbé (une première pour moi) alors que la salle était archi comble. Puis diner chez lui où nous avons fait l'amour plusieurs fois... J'ai vraiment adoré et garderai de cette nuit un souvenir inoubliable...

Puis, le jour de notre troisième nuit prévue, il raconte sur son blog la nuit de sexe effrénée qu'il venait de passer avec une nana; Mon sang n'a fait qu'un tour et j'ai annulé notre rendez-vous. Ce à quoi il a répondu: je comprends... Laconique, pathétique...

Ce que j'ai retenu de cette aventure, c'est une libération salutaire pour moi. Embrasser un mec, le tenir par la main, faire l'amour avec lui, prendre du plaisir... Ce fut grâce à lui que j'ai laissé lire cours à ma sexualité et à ma libido. Apprendre à se faire plaisir...
J'ai beaucoup souffert, mon ego surtout, mais je suis sorti heureux et renforcé de cette histoire; Merci L, petit con!