mardi 29 septembre 2009

Le trou

Pas de nouvelles depuis hier soir hormis un petit mail pour réagir sur mon resto...
Pas de nouvelles et je ne peux m'empêcher de penser qu'il est avec elle...
Pas de nouvelles et je me sens tellement nul.

Je suis fou.
On ne se connait pas.
Je suis jaloux.

Mon seul espoir récent de baise s'évapore, y a de quoi être vert.

Du coup, tout est noir dans ma tête. Tout est compliqué au bureau... Le moindre refus est insurmontable. J'ai du mal depuis 2 jours...

Je suis fou.
J'ai une érection dès qu'un beau mec monte dans le métro, je me vois coucher avec tous ceux qui s'assoient à côté de moi ou qui me frôlent.
Et pourtant je ne fais rien.

Si je me bougeais le cul, tout irait mieux.
Mais je préfère attendre...

lundi 28 septembre 2009

Pathétique

Alors que nous discutions tranquillement, je me mets à parler de son denier post.
je ne le trouve pas clean de draguer une jeune fille à la culture si différente alors qu'il sait qu'il part vendredi. Mais surtout, je suis vert de jalousie et énervé qu'il raconte cela alors qu'il sait que je le lis et que ça me blesse.

Je suis vert de rage.
Vert de m'être bercé d'illusions ces dernières semaines.
Vert d'avoir cru qu'il partageait la même vision que moi (c'est lui qui a dit qu'il voulait me tenir la main bordel).
Vert de tout merder toujours...

Dans un de nos échanges où l'on dresse le portrait de l'autre, il a bien saisi mon côté trop romantique et il a su souligné que, pour être heureux, il faudrait que je me lâche.
Il m'a bien cerné le bougre.

Je suis au fond du trou à me dire que tout est voué à se répéter encore et encore...

dimanche 27 septembre 2009

L'histoire pourrait être belle

Je ne sais plus si j'ai parlé des correspondances que j'entretiens avec un blogger depuis plusieurs semaines. Un blogger que j'ai découvert par hasard et dont je suis tombé sous le charme.

Physique d'abord parce que monsieur est assez exhibitionniste et plutôt bien foutu.

Intellectuelle ensuite parce que monsieur, hétéro déclaré, se pose de nombreuses questions et aimerait donner un peu plus d'espace à son homosexualité. En gros, il a déjà eu des expériences, il a bien aimé ça mais il ne se voit comem homo, bi peut être. Il n'envisage aucune relation sérieuse avec un gars.

Et c'est de ce gars dont je me suis entiché.

En l'écrivant m'apparait le ridicule de la situation. En en parlant avec B cette semaine, j'ai avoué que j'avais des papillons dans le ventre. Dans la vraie vie, c'est plus que ça, c'est symptomatique de ma capacité à tomber ''amoureux'' pour un rien.
Nous avons prévu de nous voir à son retour d'expatriation, dans un peu plus d'une semaine.
Même s'il m'a avoué y voir plus qu'un diner (il aimerait me tenir la main), je redoute cette rencontre qui mettra à terre peut être tous mes espoirs. Et cette histoire me fait un bien fou depuis plusieurs semaines, j'aurais les boules que tout s'arrête d'un coup.
En plus, je me dis qu'il ne pourra rien en sortir, que le charme de la relation ne tient qu'à la distance qui nous sépare, à cette obligation de rester dans le virtuel... La réalité risque de nous rattraper.
Surtout que j'ai des attentes importantes. Je me vois déjà coucher avec lui, avoir une histoire avec lui. Mon sauveur et rédempteur en quelque sorte ! Je suis d'une connerie parfois. Je serais fortement déçu car il ne se voit pas dans une relation avec un gars, qu'il continue à dragouiller des nanas (et il en parle dans son blog ce qui me met hors de moi) et que, comme dans toute situation de ce genre, ressurgissent mes doutes sur ma capacité à plaire... La vie est compliquée...

En tous les cas, ça me met la rate au court bouillon, je suis tout excité, craintif, plein d'espoir, de doutes.... J'adore mais je crains la chute!
Suite au prochain épisode.

samedi 5 septembre 2009

Solitaire

Maintenant que j'ai installé un suivi d'audience, je sais que personne ne lit!
Il faut dire que je n'écris pas non plus.

Cela crée un sentiment ambigu en moi:
- content parce que je m'en fous
- frustré parce que ça fait bizarre d'écrire dans le vide

J'ai un échange épistolaire depuis une semaine avec un bloggueur bi extraverti. En gros, qui montre des photos de sa quéquette. Cela me titille, m'excite, me plait...
C'est bien moi ça. Je me fais toute une histoire de pauvres échanges de mails sur nos expériences, questions... Cela fait une semaine que ça dure, je ne pense qu'à ça alors que je sais pertinemment que cela ne conduira à rien! Il est loin, je suis trop timide. Pourtant j'aimerais tant qu'il devienne le suivant ou le premier. Suivant à coucher avec moi; premier à rentrer dans mon cœur.
J'aime bien les histoires impossibles en fait. Comme ça, je me protège, je ne risque rien. Le mec que je matte dans le métro, l'hétéro dans le bar dont je croise le regard aussi souvent que je peux...

Mais là, il ne m'a pas écrit de la journée et ça me manque.
Un vrai gamin je vous dis...

samedi 29 août 2009

Changement

Dans ma volonté d'avancer se pose la question de comment rencontrer des mecs avec qui sortir.
Parce que les sites de rencontre, comme je l'ai déjà dit, très peu pour moi.

Alors je cherche.
Je connais quelques gays, mais ils sont plus jeunes que moi.
Je lis d'autres blogs gay mais je n'ose pas quémander une rencontre.
Je pourrais aller dans le marais mais cette recherche frénétique d'une queue à sucer m'indispose.

Alors je ne fais rien, je ne rencontre personne.
Je continue à sortir avec mes amis hétéros, dans des endroits d'hétéros. Je continue donc à fantasmer sur de beaux mecs hétéros avec qui je n'ai aucune chance...

dimanche 23 août 2009

Questions

Je ne suis qu'un sale menteur.

Envers moi-même depuis des années même si je commence à progresser.
Envers mes amis à qui je n'ai encore rien dit.

Certains sont au courant de mes expériences passées, d'autres de mes questions existentielles et certains (la plus grande majorité je dois avouer) ne sont au courant de rien. Je me retrouve donc dans des situations ubuesques où je mens.
Pourquoi? je ne sais pas.
Encore aujourd'hui, au barbecue de mon pote T, H me parle de mes conquêtes et j'esquive par une blague bien placée... Pathétique.

J'admire ces personnes qui avancent sans se soucier du regard des autres, sans se poser de trop grandes questions.

Le doute m'habite. Je ne trouve pas attirant physiquement. Un peu trop gras à mon goût (1m70, 64 kg) même si tout le monde me dit que ce n'est pas le cas. Comme avant de plaire, il faut se plaire et que les beaux mecs que je mâte de plus en plus ouvertement ne vont tomber à mes pieds, j'ai décidé de prendre les choes en main et de perdre ce petit ventre que je déteste pas.
2 séances de sport la semaine dernière, 1 séance de jogging aujourd'hui.

vendredi 21 août 2009

Décoinçage

Je suis coincé.

Le ton avec lequel je parle ici n'a rien à voir avec qui je suis vraiment. Je reste un gars de complexé qui n'arrive pas à exprimer clairement ses désirs.
Surtout sexuel.

Je me suis inscrit sur rezog ce soir.
Puis immédiatement désinscrit.
Après avoir mis ma photo et tout et tout.

Voir les profils, lire les messages des mecs totalement désinhibés, ça me stresse.
Comment pourrais-je un jour rencontrer un mec qui écrit qu'il recherche des partouzes ou des plans à plusieurs et qu'il est super libéré?
Pourra-t-il seulement entendre qu'à 32 ans, je suis encore timide, introverti? Je ne parle pas de comprendre.
Quand il a fallu choisir actif ou passif, je ne savais pas. Je ne suis jamais allé jusqu'à la sodomie, dans un sens ou dans l'autre, sauf avec une fille.

Bref, je suis paumé.
Et je ne vois pas vraiment la porte de sortie.

mardi 18 août 2009

Chaud comme la braise

Ce ne sont pas des considérations climatiques.
Mais plus une vision de mon état d'esprit.

La fin de l'été à Paris est cruelle: les beaux mecs sont bronzés, ce qui les rend encore plus beaux. Et moi, je me trouve trop gras et donc pas attirant. J'ai repris le sport hier mais cela va prendre du temps, surtout si je continue les bières.

Hier soir en terrasse, je n'ai pas arrêté d'en mater un, la chemise ouverte sur une torse imberbe comme je les aime.
Qu'ai-je fait à part mater? Rien. Qu'ai-je espéré? Qu'il remarque mon intérêt et me file son tél.
Je suis encore au collège dans ma tête.

Aujourd'hui, rebelote. Alors que je commençais à flancher sur la terrasse que j'ai dégotée au dernier moment, un couple de gays est arrivé. C'est le genre de chose qui me déprime totalement, me ramenant impitoyablement à mes 32 ans et mon célibat et gay-attitude non 100% assumé.

Sinon, tout va bien... ;)

dimanche 16 août 2009

Frustration

De retour de vacances, je me sens encore plus frustré que d'habitude. Mon appart me semble vide et ne serait-ce la trouille, j'irai sur ces réseaux de drague gay. Je préfère me mater des films...

Ces vacances ont été extra. Dépaysement, balade, évasion.... J'ai vraiment profiter de mon séjour dans ce pays lointain pour faire le break. Je regrette de ne pas avoir pris de résolution, de ne pas avoir avancé dans ma réflexion. Le rendez-vous chez le psy n'est toujours pas pris: il faut que je profite de la rentrée pour le faire.
Demain, je m'inscris à la salle de sport de ma boite pour perdre le petit bidon que j'ai accumulé depuis plusieurs années, et particulièrement depuis que j'ai arrêté de fumer.
Avant de plaire, il faut que je me plaise.

J'ai envie d'un homme, tendre. Je les regarde tous, dans la rue, à l'épicerie. Et je pleure....

dimanche 26 juillet 2009

C"est grave?

Etant donné mon penchant à ne pas assumer, je me fais des films.
En permanence.
Quand je prends l'avion, le métro ou le train.
Tous les mecs sont gay et veulent de moi.
Je rêve de rencontrer le mec de ma vie, de jouer avec lui, par caresse et frolage interposés...
Je rêve que nos contacts finissent pas devenir sexuels.
J'en bande régulièrement.

Et pourtant, comme d'habitude, je ne fais rien.
Tout cela reste du domaine de l'imaginaire.
Et je rentre seul chez moi...

jeudi 16 juillet 2009

Nouveauté

Ce qui est bien, c'est que je me sens bien ici.
J'ai beau cherché, pas de stat sur les visites; personne ne lit ou beaucoup de monde, cela ne change en rien ce que je vois.
Mon premier coloc a diné à la maison ce soir. Nous faisons tous les deux comme si alors que nous sommes deux gays qui ne s'assument pas. La vie est drôle parfois.

J'ai une de ces envies de sexe ce soir. Timide et complexé comme je suis, je m'en vais surfer sur mes sites de c.. préféré.

mercredi 15 juillet 2009

Explications

En relisant mon premier message, je me trouve cash. Mais au moins le sujet est posé.
Cela ne me ressemble pas vraiment mais je ne suis pas dans la vraie vie.

Le besoin d'ouvrir ce blog est pressant. Il correspond à un besoin de coucher sur le papier le vrai moi, celui que j'ai décidé d'aller montrer à un psy mais que je cache encore, ne trouvant pas le temps d'appeler les quelques numéros que j'ai grapillés dans mon entourage.
Depuis quelques mois, je suis conscient que la clé de mon équilibre repose sur une transparence et sur une expression du plus profond de mon être; de ne rien cacher à mes amis; je fais le chemin petit à petit, mes amis proches sont pour la plupart au courant de mes questions, j'assume en petit comité. Maintenant reste à passer à l'acte d'une acceptation plus large qui fait que je sorte réellement avec des garçons. J'ai encore trop tendance, pour des raisons que je ne connais pas réellement, à me présenter comme hétéro à de parfaits inconnus. Pourquoi? La peur du bonheur?

J'ai 32 ans, une vie professionnelle réussie malgré les doutes récurrents qui m'habitent, des amis, une situation confortable... Ne manque que la dimension amour, celle qui pourrait apporter cet équilibre que je recherche quand.
Un vrai travail sur moi m'attend. Je suis prêt à le faire. Dans quelques semaines, j'aurai enfin eu le courage d'appeler un psy (je le sais, je suis long), je serai en plein doute... C'est ce que je souhaite mettre par écrit, pas dans l'objectif de partager, mais plus en tant que témoignage d'un garçon compliqué. Pour moi.

mardi 14 juillet 2009

Yiou ouhhhhh


Plusieurs semaines que je pense à ce blog.
Plusieurs semaines et je le fais ce soir, après plusieurs bières, verres de vin et coupes de champagne.
J'aurais aimé resté à ce bal des pompiers mais mes accompagnateurs, dont B, voulaient rentrer. Je n'allais pas rester seul quand même.

Plusieurs semaines car je ressens le besoin pressant de m'exprimer.

J'ai 32 ans. Je suis gay. Et je n'assume pas.

Voilà tout est dit.

Je ne me cache plus derrière les mensonges dont j'use depuis plusieurs années: je ne sais pas, je crois que j'aime aussi les garçons... Faux, je n'aime que les garçons.

Il y a près de 10 ans, j'ai presque couché avec un de mes très bons amis. On partageait un lit, on s'est embrassé fougueusement, branlé mutuellement puis... c'est tout. Je lui ai demandé d'arrêter. Tout moi dans cette demande: alors que je souhaitais aller plus loin, je lui ai signifié ce que ma conscience lointaine me soufflait dans les oreilles...

Il y a près de 5 ans, j'ai couché avec le frère d'une amie. Très beau gosse, je ne pouvais résister à ce garçon qui assumait son côté gay par SMS. Je l'ai quasi violé. Il était objectivement 15 milliards de fois plus beau que moi. Mais avait une petite b...

Il y a près de 5 ans, j'ai masturbé un mec rencontré dans un ascenseur lors d'un déplacement professionnel. J'ai refusé de le sucer pour x raisons... Un moment magique... La même nuit, une infection urinaire m'a empêché de dormir. Aucun lien sauf la culpabilité.

Il y a un an et demi, je suis sorti avec un mec, 20 et quelques, vierge... Supers moments, que j'ai stoppé de peur d'un engagement trop fort.

Depuis, plus rien...

J'ai 30 et quelques et je n'assume pas mon homosexualité. Ou ma bisexualité.
Peu importe.

J'ai 30 et quelques et je n'assume pas mon attirance pour les garçons.

A suivre...